Année : Janvier 2023 à janvier 2026 Durée : 3 ans
Client : Industrie laitière du Québec via Novalait
Financement : RDA (CRSNG), CRIBIQ et Novalait
Description : En début de lactation, les vaches laitières fortes productrices subissent un déficit métabolique important menant à de plus en plus de troubles de la fertilité. Ce dernier influence notamment les ovaires et l’utérus, mettant ainsi en péril l’expression du potentiel génétique de l’animal et de toute génisse conçue dans ce contexte. L’identification des vaches dans cette situation permettrait de prévenir la transmission d’une mauvaise programmation métabolique possiblement coupable de la baisse de fertilité de génération en génération, s’adapter aux vaches ayant une réponse sous-optimale au régime alimentaire utilisé et diminuer les dépenses liées aux médicaments et à l’insémination artificielle.
Dans le cadre de ce projet, l’ampleur du déficit métabolique sera mesurée à 60 jours postpartum afin de séparer les vaches au sein de quatre groupes : les vaches ayant un faible déficit métabolique et inséminées à 60 jours, les vaches ayant un faible déficit métabolique et inséminées à 90 jours, les vaches ayant un déficit métabolique élevé et inséminées à 60 jours, ainsi que les vaches ayant un déficit métabolique élevé et inséminées à 90 jours. Des prises de sang chez les mères et les veaux à la naissance permettront de mesurer les signatures épigénétiques et les performances zootechniques des filles seront étudiées.
Jusqu’à maintenant, l’accroissement du rendement des vaches laitières s’est beaucoup basé sur la génétique, en oubliant toutefois la nécessité d’un environnement adéquat à l’expression de leur plein potentiel. L’objectif de ce projet est donc d’optimiser les conditions d’insémination de chaque vache et de valider la portée de cette approche ainsi que son applicabilité à la ferme.